02 novembre 2006

166 millions de travailleurs sous la même bannière

C'est une première depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Jamais depuis 1945, les différents courants syndicaux internationaux n'étaient en effet parvenus à s'unir.

C'est donc chose faite depuis le 1er novembre, au terme d'un congrès tenu à Vienne où les délégués des principaux syndicats du monde se sont réunis .

La nouvelle entité se nomme CSI pour Confédération syndicale internationale. Par ailleurs, c'est le Britannique Guy Ryder, ancien secrétaire général de la Confédération internationale des syndicats libres, qui occupera le siège de secrétaire général de l'organisation dont le siège se trouvera à Bruxelles.

La CSI disposera en outre d'un secrétariat de 70 permanents et d'un budget annuel de 11 millions d'euros.Pas moins de 360 syndicats de quelque 150 pays du monde composeront la CSI.

Pour permettre la création de cette organisation et intégrer la CSI, la Confédération mondiale du travail (CMT), d'obédience chrétienne, et la Confédération internationale des syndicats libres (CISL), ont décidé de s'autodissoudre.

En France, et c'est une première, la CGT, la CFDT, FO et la CFTC militeront également sous la même bannière.

"Changer les règles du jeu de la mondialisation"
"Nous aurons 166 millions de travailleurs membres de notre nouvelle internationale. Un des premiers défis de notre internationale sera d'augmenter la représentativité, apporter le message syndical un peu partout dans le monde. Il y a du boulot, nous sommes ambitieux", a indiqué mercredi (1er octobre) Guy Ryder.
"Nous devons mener un travail de dialogue avec les institutions internationales comme le Bureau international du travail (BIT) ou l'Organisation mondiale du commerce (OMC) afin de modifier leur politique pour changer les règles du jeu de la mondialisation" en faveur des travailleurs, a également expliqué M. Ryder.

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